Tahiti, le 14 août 2020 - Les enfants ont retrouvé les bancs de l'école cette semaine et d'ici quelques jours, les activités extra-scolaires, sportive ou artistique pratiquées par nombre d'entre eux vont débuter. Mais dans ce contexte très particulier d'épidémie de Covid-19, cette reprise se fera de façon très encadrée et parfois retardée, afin de garantir au maximum la sécurité des enfants et des animateurs.
Qui dit rentrée des classes, dit activités après l'école ou le mercredi après-midi. Mais cette année, la reprise de ces loisirs tant appréciés par les enfants est, elle aussi, bien perturbée par l'épidémie de Covid-19. Avec un bilan selon le dernier communiqué officiel publié ce vendredi14 août par les autorités faisant état de 104 cas confirmés, les établissements proposant ces activités doivent impérativement s'adapter.
Forcément, les dispositions sont plus faciles à mettre en place pour certaines activités que pour d'autres. Entre un sport comme l'escrime ou il n'y a que très peu de proximité entre les enfants, le judo qui est un sport de contact et le Conservatoire artistique de la Polynésie française - Te Fare Upa Rau, qui accueille 2 300 élèves, les problématiques vont être différentes. Mais tous ont en commun la même préoccupation : éviter la propagation du virus.
Qui dit rentrée des classes, dit activités après l'école ou le mercredi après-midi. Mais cette année, la reprise de ces loisirs tant appréciés par les enfants est, elle aussi, bien perturbée par l'épidémie de Covid-19. Avec un bilan selon le dernier communiqué officiel publié ce vendredi14 août par les autorités faisant état de 104 cas confirmés, les établissements proposant ces activités doivent impérativement s'adapter.
Forcément, les dispositions sont plus faciles à mettre en place pour certaines activités que pour d'autres. Entre un sport comme l'escrime ou il n'y a que très peu de proximité entre les enfants, le judo qui est un sport de contact et le Conservatoire artistique de la Polynésie française - Te Fare Upa Rau, qui accueille 2 300 élèves, les problématiques vont être différentes. Mais tous ont en commun la même préoccupation : éviter la propagation du virus.
« Les élèves ont très envie de continuer »
Si l'une des mesures barrières, à savoir la distribution de gel hydroalcoolique, est facile à mettre en place à l'entrée et à la sortie du lieu où se pratique l'activité, il n'en est pas de même pour tous les gestes barrières, notamment le port du masque.
« Ce n'est pas facile de faire du sport avec un masque, cela tient chaud. On a décidé de reprendre les mesures que nous avions mises en place après le confinement, en mai, et de laisser un périmètre de deux mètres par personne, ce qui fait une distance de quatre mètres entre deux élèves et ainsi cela évite de porter un masque pendant le cours. Outre cela, on désinfecte les studios, on a mis en place un marquage au sol afin d'éviter que les gens aient des contacts. Ces mesures avaient bien rassuré les jeunes et les parents. Les élèves ont très envie de continuer, nous aussi. Il faut que la vie continue malgré tout », explique Vanessa Roche à propos du fonctionnement du centre de danse Vanessa Roche, situé à Faa'a.
« Ce n'est pas facile de faire du sport avec un masque, cela tient chaud. On a décidé de reprendre les mesures que nous avions mises en place après le confinement, en mai, et de laisser un périmètre de deux mètres par personne, ce qui fait une distance de quatre mètres entre deux élèves et ainsi cela évite de porter un masque pendant le cours. Outre cela, on désinfecte les studios, on a mis en place un marquage au sol afin d'éviter que les gens aient des contacts. Ces mesures avaient bien rassuré les jeunes et les parents. Les élèves ont très envie de continuer, nous aussi. Il faut que la vie continue malgré tout », explique Vanessa Roche à propos du fonctionnement du centre de danse Vanessa Roche, situé à Faa'a.
Savonnage avant et après le cours de natation
Du côté de la natation, les cours vont reprendre également sur le même modèle mis en place lors du déconfinement. Là bien sûr, le masque, hormis de plongée, n'est pas de mise, mais d'autres dispositions sanitaires sont prises. « On suit les mesures imposées par notre fédération et le ministère des Sports, ce n'est pas chaque club qui décide de ce qu'il veut faire. Il n'y a plus de passages aux vestiaires, il y a un savonnage avant et après le cours avec une douche extérieure. On laisse de la distance entre les gens », précise Jean-Louis, le manager et entraîneur de Taina Natation, qui prévoit une rentrée fin août, sauf si la situation évolue défavorablement.
Du côté de l'escrime, ce sport fait que par sa nature même, les combattants se touchent avec des lames de fleuret, d'épée ou de sabre et non directement. « Les cours reprennent mercredi. Cela fait environ un mètre avec la poignée pour chacun des escrimeurs, donc ils ne sont pas proches. Ce n'est pas un sport très à risque. Nous les profs, nous nous mettrons à plusieurs mètres des élèves. De plus, chaque jeune a sa propre tenue qu'il ramène chez lui », avance le maître d'armes, Arnaud Bellanger, du club Aito Papeete Escrime.
Du côté de l'escrime, ce sport fait que par sa nature même, les combattants se touchent avec des lames de fleuret, d'épée ou de sabre et non directement. « Les cours reprennent mercredi. Cela fait environ un mètre avec la poignée pour chacun des escrimeurs, donc ils ne sont pas proches. Ce n'est pas un sport très à risque. Nous les profs, nous nous mettrons à plusieurs mètres des élèves. De plus, chaque jeune a sa propre tenue qu'il ramène chez lui », avance le maître d'armes, Arnaud Bellanger, du club Aito Papeete Escrime.
Difficile pour les sports de contact
Pour d'autres sports, notamment de contact, la rentrée s'avère, en revanche, plus compliquée, comme pour le judo. « La rentrée est pour l'instant décalée au 24 août, mais on attend des directives de l'IJSPF (Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française). C'est difficile de faire du judo, de respirer en faisant du sport avec un masque. On a déjà des protocoles. On peut faire de la distanciation sociale, mais cela fonctionne davantage avec ceux qui ont déjà fait du judo. Pour les nouveaux, les plus jeunes, c'est difficile de débuter sans faire notre sport traditionnel. On va voir, car c'est dommage si après ils sont déçus et se détournent du judo », note Stéphane Gustin, le président de la fédération de judo.
Les derniers morceaux de Scotch sont en train d'être posés
Les grands établissements de la place comme la Maison de la culture ou le Conservatoire artistique de la Polynésie française ont également mis en place leurs protocoles de rentrée. Les derniers morceaux de Scotch sont en train d'être posés sur le sol pour accueillir leur public d'ici peu. « On est en train de finir les préparatifs pour les trois journées de rencontres entre parents et professeurs, les 19, 20 et 21 août, c'est pas mal d’organisation et de boulot », reconnaît Frédéric Cibard, chargé des relations publiques et de la communication du Conservatoire.
Dans l'établissement, qui accueille pas moins de 2 300 élèves, rien ne doit être laissé au hasard (lire encadré).
Idem du côté des ateliers de la Maison de la culture qui se préparent à ouvrir leurs portes d'ici une bonne semaine. « Nos ateliers doivent débuter le 24 août. Le masque est bien sûr obligatoire à partir de 11 ans. On met du gel à disposition, on désinfecte, on espace davantage dans les salles (…). S'il y a un problème, on suivra les consignes données. En cas de fermeture, on s'est équipé, on a mis en place un système notamment de capsules vidéos pour faire des ateliers à distance », explique Alexandre Tenaillau, du service communication de la Maison de la culture. « On est prêt », confie-t-il.
Dans l'établissement, qui accueille pas moins de 2 300 élèves, rien ne doit être laissé au hasard (lire encadré).
Idem du côté des ateliers de la Maison de la culture qui se préparent à ouvrir leurs portes d'ici une bonne semaine. « Nos ateliers doivent débuter le 24 août. Le masque est bien sûr obligatoire à partir de 11 ans. On met du gel à disposition, on désinfecte, on espace davantage dans les salles (…). S'il y a un problème, on suivra les consignes données. En cas de fermeture, on s'est équipé, on a mis en place un système notamment de capsules vidéos pour faire des ateliers à distance », explique Alexandre Tenaillau, du service communication de la Maison de la culture. « On est prêt », confie-t-il.
Une rentrée en deux temps au Conservatoire
Pour éviter la propagation du Covid-19, le Conservatoire a choisi d'organiser sa rentrée en deux temps, dans le respect strict des gestes barrières (distanciation, lavage des mains, port du masque). La grande majorité du public sera accueilli à l'extérieur afin de limiter les passages dans l'établissement et les contacts entre le public.
Un premier temps de rencontre entre parents et professeurs aura lieu sur trois jours, les mercredi 19, jeudi 20 et vendredi 21 août. Ces journées vont permettre aux parents et aux élèves de fixer les horaires de cours avec leurs professeurs, ainsi que le règlement de tout ou partie des frais de scolarité. Les journées du mercredi (8H/18H) et du jeudi (13H/18H) sont réservées aux réinscriptions et aux inscriptions, dont les dossiers ont été déposés complets en juin/juillet. La journée du vendredi (13H/18H) est ouverte aux nouvelles inscriptions, en cas de places disponibles.
Puis, c'est dans un second temps que les cours vont commencer. Le début des cours dans les trois sections d'enseignement -arts traditionnels, arts classiques, arts de la scène, Jazz et Musiques actuelles- est fixé au lundi 24 août pour tous les cours individuels. Par contre, les cours collectifs (orchestres) reprendront ultérieurement.
« La préoccupation principale de l'établissement public est de faire face à toutes les obligations sanitaires pour cette rentrée », explique Frédéric Cibard, chargé des relations publiques et de la communication du Conservatoire. Pour cela, l'établissement va de nouveau appliquer les mesures sanitaires préconisées par les médecins de l'ARASS (Agence de régulation de l'action sanitaire et sociale), et notamment par le Dr Mathilde Melin, lors de la première vague.
Parmi quelques-unes de ces mesures, un système de traçage au sol pour les salles de danse assez vastes du Conservatoire afin de permettre une bonne distanciation avec les danseurs et sûrement une division des effectifs. A noter également, l'absence de parents dans l'établissement, à l’exception des parents des tout-petits.
« On est prêt, très attentif, très concentré, tout est déjà dans la tête de nos professeurs, on a sensibilisé tous nos professeurs au respect absolu des normes de sécurité (…). Chaque instrument a son protocole de nettoyage, les professeurs désinfectent entre chaque élève (…). On a mobilisé notre association de parents d'élèves (…). On contrôle autant que faire se peut tant que la situation reste acceptable. Si elle ne l'est pas, on suivra les consignes que l'on nous donne. Si on ferme, nous pratiquerons de nouveau les enseignements virtuels et à distance mis en place pendant le confinement et qui avaient très bien fonctionné pour les différentes sections ».
Pour éviter la propagation du Covid-19, le Conservatoire a choisi d'organiser sa rentrée en deux temps, dans le respect strict des gestes barrières (distanciation, lavage des mains, port du masque). La grande majorité du public sera accueilli à l'extérieur afin de limiter les passages dans l'établissement et les contacts entre le public.
Un premier temps de rencontre entre parents et professeurs aura lieu sur trois jours, les mercredi 19, jeudi 20 et vendredi 21 août. Ces journées vont permettre aux parents et aux élèves de fixer les horaires de cours avec leurs professeurs, ainsi que le règlement de tout ou partie des frais de scolarité. Les journées du mercredi (8H/18H) et du jeudi (13H/18H) sont réservées aux réinscriptions et aux inscriptions, dont les dossiers ont été déposés complets en juin/juillet. La journée du vendredi (13H/18H) est ouverte aux nouvelles inscriptions, en cas de places disponibles.
Puis, c'est dans un second temps que les cours vont commencer. Le début des cours dans les trois sections d'enseignement -arts traditionnels, arts classiques, arts de la scène, Jazz et Musiques actuelles- est fixé au lundi 24 août pour tous les cours individuels. Par contre, les cours collectifs (orchestres) reprendront ultérieurement.
« La préoccupation principale de l'établissement public est de faire face à toutes les obligations sanitaires pour cette rentrée », explique Frédéric Cibard, chargé des relations publiques et de la communication du Conservatoire. Pour cela, l'établissement va de nouveau appliquer les mesures sanitaires préconisées par les médecins de l'ARASS (Agence de régulation de l'action sanitaire et sociale), et notamment par le Dr Mathilde Melin, lors de la première vague.
Parmi quelques-unes de ces mesures, un système de traçage au sol pour les salles de danse assez vastes du Conservatoire afin de permettre une bonne distanciation avec les danseurs et sûrement une division des effectifs. A noter également, l'absence de parents dans l'établissement, à l’exception des parents des tout-petits.
« On est prêt, très attentif, très concentré, tout est déjà dans la tête de nos professeurs, on a sensibilisé tous nos professeurs au respect absolu des normes de sécurité (…). Chaque instrument a son protocole de nettoyage, les professeurs désinfectent entre chaque élève (…). On a mobilisé notre association de parents d'élèves (…). On contrôle autant que faire se peut tant que la situation reste acceptable. Si elle ne l'est pas, on suivra les consignes que l'on nous donne. Si on ferme, nous pratiquerons de nouveau les enseignements virtuels et à distance mis en place pendant le confinement et qui avaient très bien fonctionné pour les différentes sections ».
Masque obligatoire pour tous les enfants à partir de 11 ans
Compte tenu de l’évolution épidémiologique et afin de limiter la propagation du Covid-19 en Polynésie française, les mesures au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires viennent d’être renforcées.
Désormais, le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public. Le lavage des mains régulier et la distanciation physique restent de rigueur. Pour rappel de la réglementation, « seuls les enfants non atteints de maladies contagieuses sont admis à fréquenter ces établissements ».
A ces mesures s'ajoute l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes sans autorisation préalable.
Compte tenu de l’évolution épidémiologique et afin de limiter la propagation du Covid-19 en Polynésie française, les mesures au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires viennent d’être renforcées.
Désormais, le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public. Le lavage des mains régulier et la distanciation physique restent de rigueur. Pour rappel de la réglementation, « seuls les enfants non atteints de maladies contagieuses sont admis à fréquenter ces établissements ».
A ces mesures s'ajoute l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes sans autorisation préalable.